Bulletin of the World Health Organization, Volume: 81, Número: 5, Publicado: 2003
  • Evidence on the use of paracetamol in febrile children Policy and Practice

    Russell, Fiona M.; Shann, Frank; Curtis, Nigel; Mulholland, Kim

    Resumo em Francês:

    Les antipyrétiques, y compris le paracétamol, sont prescrits couramment chez l'enfant pyrétique, malgré le peu d'arguments qui sous-tendent son intérêt clinique. Une mise au point bibliographique a été effectuée en recherchant les articles de recherche dans les bases de données Cochrane et Medline sur l'efficacité du paracétamol dans les affections fébriles pédiatriques et les événements indésirables associés à son utilisation. Aucune étude ne montre d'avantage manifeste du paracétamol à dose thérapeutique chez l'enfant fébrile atteint d'infection virale ou bactérienne ou de paludisme. D'après certaines études, la fièvre semblerait même avoir un effet bénéfique sur l'infection, bien qu'aucune étude prospective définitive n'ait été réalisée chez l'enfant pour tester cette hypothèse. L'utilisation du paracétamol à dose thérapeutique est généralement sans danger; des manifestations d'hépatoxicité ont toutefois été observées à la posologie pédiatrique recommandée. Dans les pays où la malnutrition est fréquente l'innocuité du paracétamol est mal connue. Pour les familles pauvres, le coût du paracétamol est considérable. Rien n'indique l'intérêt du traitement de l'enfant fébrile par le paracétamol. Ce traitement ne devrait donc être administré qu'à l'enfant manifestement incommodé ou dont l'affection est douloureuse. La place du paracétamol chez l'enfant atteint de paludisme grave ou d'infection ainsi que chez l'enfant mal nourri et fébrile demande à être clarifiée.

    Resumo em Espanhol:

    La prescripción de antipiréticos, entre ellos el acetaminofeno (paracetamol), a los niños con pirexia es una práctica común, pese a los pocos datos demostrativos de un beneficio clínico. Se realizó una revisión de la literatura buscando en MEDLINE y en las bases de datos de Cochrane artículos de investigación sobre la eficacia del paracetamol en los niños con enfermedades febriles y sobre las reacciones adversas asociadas a su uso. Ninguno de los estudios revelaba que la administración de dosis terapéuticas de paracetamol a los niños febriles afectados por infecciones virales o bacterianas o con malaria tuviera efectos beneficiosos. Algunos estudios llevan a pensar que la fiebre podría tener una función beneficiosa en las infecciones, pero no se han hecho estudios prospectivos definitivos en niños para probar tal cosa. Las dosis terapéuticas de paracetamol son por lo general seguras, aunque se han dado casos de hepatotoxicidad en niños con las dosis recomendadas. En los países en desarrollo donde la malnutrición es común, faltan datos sobre la seguridad del paracetamol. El costo de este medicamento para las familias pobres es sustancial. No hay ningún dato que indique que el tratamiento de los niños febriles con paracetamol tenga efectos beneficiosos. El fármaco debe administrarse únicamente a los niños con claros síntomas de malestar o con enfermedades reconocidamente dolorosas. Es necesario esclarecer la acción del paracetamol en los niños febriles que padecen malaria grave o septicemia o que están malnutridos.

    Resumo em Inglês:

    Antipyretics, including acetaminophen (paracetamol), are prescribed commonly in children with pyrexia, despite minimal evidence of a clinical benefit. A literature review was performed by searching Medline and the Cochrane databases for research papers on the efficacy of paracetamol in febrile illnesses in children and adverse outcomes related to the use of paracetamol. No studies showed any clear benefit for the use of paracetamol in therapeutic doses in febrile children with viral or bacterial infections or with malaria. Some studies suggested that fever may have a beneficial role in infection, although no definitive prospective studies in children have been done to prove this. The use of paracetamol in therapeutic doses generally is safe, although hepatotoxicity has occurred with recommended dosages in children. In developing countries where malnutrition is common, data on the safety of paracetamol are lacking. The cost of paracetamol for poor families is substantial. No evidence shows that it is beneficial to treat febrile children with paracetamol. Treatment should be given only to children who are in obvious discomfort and those with conditions known to be painful. The role of paracetamol in children with severe malaria or sepsis and in malnourished, febrile children needs to be clarified.
  • Fever and antipyresis Policy and Practice

    Eichenwald, Heinz F.
  • Elimination of human rabies in a canine endemic province in Thailand: five-year programme Policy and Practice

    Kamoltham, T.; Singhsa, J.; Promsaranee, U.; Sonthon, P.; Mathean, P.; Thinyounyong, W.

    Resumo em Francês:

    Un projet quinquennal ayant pour objectif la prévention des décès humains dus à la rage dans la province de Phetchabun (Thaïlande) comportait les éléments suivants : augmentation de l'accessibilité du traitement post-exposition selon le schéma d'administration intradermique (2-2-2-0-1-1) de la Croix-Rouge thaïlandaise pour les sujets exposés à des animaux potentiellement enragés ou chez lesquels le diagnostic de rage a été confirmé ; intensification de la notification des traitements post-exposition ; sensibilisation accrue par l'éducation, que ce soit au niveau des écoles de la province, au moyen de programmes télévisés ou dans les journaux ; réduction de la rage canine par la surveillance de la population canine et la mise en uvre de programmes de vaccination et de stérilisation ; renforcement de la coopération entre les ministères de la santé publique, de l'agriculture et de l'éducation au niveau provincial ; évaluation de l'impact du programme grâce à un suivi intensif des patients exposés à des animaux suspects de rage ou chez lesquels le diagnostic de rage a été confirmé au laboratoire. Entre 1996 et 2001, 10 350 patients ont reçu un traitement post-exposition, dont 7227 par voie intradermique selon le schéma de la Croix-Rouge thaïlandaise. Moins de 3 % des sujets exposés ont reçu des immunoglobulines antirabiques. Sur l'ensemble des patients, 73 % avaient subi une exposition de catégorie III selon la classification de l'OMS. Lors d'une étude rétrospective, l'état de santé de 188 patients exposés à des animaux chez lesquels le diagnostic de rage avait été confirmé au laboratoire a été suivi ; 20 d'entre eux avaient reçu le traitement par voie intramusculaire selon le schéma d'Essen et 168 avaient reçu le traitement intradermique de la Croix-Rouge thaïlandaise (148 patients traités par 0,1 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules d'embryon de poulet, 10 par 0,1 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules Vero, et 10 par 0,2 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules d'embryon de canard). Tous ces patients étaient encore en vie un an après l'exposition. Deux décès sont survenus pendant les deux premières années du programme, chez des patients qui n'avaient reçu ni vaccin ni immunoglobulines antirabiques après l'exposition. Aucun décès n'est survenu au cours des trois dernières années du programme, ce qui démontre la réussite de celui-ci.

    Resumo em Espanhol:

    A fin de evitar las defunciones humanas por rabia en la provincia de Phetchabun (Tailandia), se emprendió un proyecto quinquenal que incluyó una mayor accesibilidad al tratamiento postexposición mediante el régimen intradérmico (2-2-2-0-1-1) de la Cruz Roja tailandesa para personas expuestas a animales presunta o comprobadamente rabiosos; la ampliación de la documentación del tratamiento postexposición; una mayor educación de toma de conciencia mediante iniciativas a través de escuelas provinciales, programas de televisión y periódicos; la reducción de la rabia canina mediante la vigilancia de la población de perros y la aplicación de programas de vacunación y esterilización; el aumento de la cooperación entre los ministerios de Salud Pública, Agricultura y Educación a nivel provincial; y la evaluación del impacto del programa mediante un seguimiento intensificado de los pacientes expuestos a animales presuntamente rabiosos o confirmados como tales en laboratorio. Entre 1996 y 2001, 10 350 pacientes recibieron tratamiento postexposición; 7227 de ellos recibieron la pauta intradérmica de la Cruz Roja tailandesa. Menos del 3% de los pacientes expuestos recibieron inmunoglobulina antirrábica. Un 73% de los pacientes presentaban exposiciones clasificables en la categoría III de la OMS. En un estudio retrospectivo, 188 pacientes expuestos a animales con rabia confirmada en laboratorio fueron sometidos a seguimiento para determinar su estado de salud. De esos pacientes, 20 recibieron el régimen intramuscular de Essen, y 168 el régimen intradérmico de la Cruz Roja tailandesa (148 recibieron 0,1 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida mediante células embrionarias de pollo, 10 recibieron 0,1 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida mediante células Vero, y otros 10 recibieron 0,2 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida a partir de células embrionarias de pato). Todos los pacientes seguían con vida un año después de la exposición. En los dos primeros años del programa se registraron dos defunciones, pero ninguno de esos pacientes había recibido vacuna o inmunoglobulina antirrábica después de la exposición. En cambio, durante los últimos tres años no se registró ninguna defunción, lo que demuestra la eficacia del programa.

    Resumo em Inglês:

    A five-year project to prevent human deaths from rabies in Phetchabun Province, Thailand involved increasing accessibility of post-exposure treatment with the Thai Red Cross intradermal (2-2-2-0-1-1) regimen for humans exposed to potentially and confirmed rabid animals; intensifying documentation of post-exposure treatment; increasing educational awareness through advocacy in provincial schools, television programmes, and newspapers; reducing canine rabies by monitoring the dog population and implementing vaccination and sterilization programmes; increasing the cooperation between the Ministries of Public Health, Agriculture, and Education on a provincial level; and assessing the impact of the programme through intensified follow-up of patients exposed to suspected and laboratory-confirmed rabid animals. Between 1996 and 2001, 10 350 patients received post-exposure treatment; 7227 of these received the Thai Red Cross intradermal regimen. Fewer than 3% of exposed patients received rabies immunoglobulin. Seventy-three percent of all patients presented with WHO category III exposures. In a retrospective study, 188 patients exposed to laboratory-confirmed rabid animals were followed to determine their health status. Of these patients, 20 received the intramuscular Essen regimen and 168 the Thai Red Cross intradermal regimen (148 received 0.1 ml purified chick embryo cell rabies vaccine, 10 received 0.1 ml purified vero cell rabies vaccine, and 10 received 0.2 ml purified duck embryo cell rabies vaccine). All patients were alive one year after exposure. Two human deaths occurred in the first two years of the programme - neither patient had received vaccine or rabies immunoglobulin after exposure. No deaths occurred during the last three years of the programme, which indicated that the programme was successful.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int